En tant qu’employeur, on se pose souvent cette question fondamentale pour la bonne gestion et le développement de l’entreprise. En effet, la priorité d’un employeur est la bonne marche des affaires : augmenter la productivité de son équipe, développer de nouveaux projets, améliorer la rentabilité des salariés, renflouer la trésorerie afin que le fond de roulement reste suffisant, assurer une bonne gestion de la comptabilité, améliorer les chiffres d’affaires et le capital, attirer de nouveaux clients, etc. Mais pour assurer tous ces détails, il doit bien gérer son entreprise et son équipe. Comment y arriver en tant que leader ? Voici quelques conseils qui pourraient vous aider à devenir un leader et non un chef !
La peur, un instrument qui nuit à la productivité
Le mot « patron » vous rend généralement nerveux. Lorsque nous pensons à l’employeur, nous avons à l’esprit l’image d’un monsieur en costume, avec un regard renfrogné qui peut se fâcher contre nous si nous ne nous comportons pas de manière irréprochable ou selon ses attentes au travail. Cela se produit si nous n’avons rencontré que de tels employeurs.
En d’autres termes, la peur devient l’outil qui permet d’obtenir des résultats plus productifs. De toute évidence, c’est un mauvais plan et plusieurs études confirment que cette option risque de coûter cher à l’entreprise.
Si l’on y réfléchit bien, la peur ne conduit pas un travailleur à produire davantage, surtout si l’on parle de performances à long terme. Si nous ne faisons pression, ne menaçons ou ne soulignons que les erreurs des employés, le seul résultat sera d’avoir des travailleurs insatisfaits avec une mauvaise perception de leur propre efficacité. Ces personnes peuvent faire des travaux répétitifs sur des mêmes produits, effectuer les mêmes tâches suivant les mêmes données, sur un même logiciel, avec les mêmes outils… Mais elles ne sont pas susceptibles d’être innovantes dans leurs activités ou de s’identifier à l’entreprise ou au commerce. Un tableau peu flatteur pour une entreprise souhaitant améliorer sa productivité et sa rentabilité !
Ces salariés perdent tout intérêt pour leur travail en raison d’un mécanisme d’impuissance appris (ils ne savent pas quoi faire pour satisfaire leur employeur). Sinon, ils finissent par quitter leur emploi par ennui, démotivation ou ressentiment envers l’entreprise.
Gérer une entreprise en étant un bon leader permet d’avoir l’effet inverse. D’après les indicateurs des statistiques, des travailleurs heureux et confortables produisent 12 % de plus que des salariés malheureux et opprimés.
Être un leader n’est pas la même chose qu’être le chef
Comme nous l’avons dit, l’employeur est l’image de l’autorité pour les travailleurs. Dès la création de l’entreprise, il détermine la hiérarchie de l’entreprise et son travail consiste à guider et à gérer les comptes et le travail en général afin que les employés produisent davantage suivant un business plan préétabli. D’autre part, il est nécessaire que l’entreprise, le chef d’entreprise (c’est-à-dire le patron du patron) et les travailleurs reconnaissent cette autorité.
Si vous lisez cet article et que vous avez une entreprise avec des employés, alors le conseil le plus pratique pour vous et votre entreprise est d’apprendre à adopter l’attitude d’un leader et non d’un patron ou d’un chef. Vous obtiendrez deux résultats : votre entreprise se développera et vos employés feront de leur mieux pour améliorer les ventes. Et, surtout, vous maintiendrez des relations saines avec vos employés, de sorte que vous bénéficierez d’une atmosphère de bien-être et d’harmonie au travail.
Pour commencer, un leader se distingue du chef parce qu’il ne veut pas souligner son autorité ou vivre sa position comme un privilège qui lui permet de donner des ordres aux autres. Pour mieux gérer son entreprise, le leader organise le groupe et le dirige démocratiquement son équipe tout en se préoccupant du seuil de rentabilité pour l’approbation des comptes annuels auprès de l’expert-comptable.
Pour la bonne marche de l’entreprise, le leader est aussi à l’écoute de ses salariés parce qu’il sait que chacun peut apporter quelque chose de nouveau, des informations innovantes, ou avoir de grandes idées pour le développement de nouveaux projets. Il ne cherche pas à imposer son point de vue, mais vise le dialogue avec ses employés et tente de les convaincre par des exemples et des arguments concrets. Ce n’est un secret pour aucun bon leader : la communication est une des clés du succès !
Un bon entrepreneur ne veut pas signaler les erreurs, les punir ou trouver des coupables. Au lieu de cela, le chef agit de cette façon : il cherche l’erreur, le réprimande, humilie l’employé et menace même de le licencier. Le dirigeant préfère récompenser un travail bien fait et, en cas d’erreur, il incite les employés à trouver une solution pour développer les performances de l’entreprise. La mise à disposition d’internet est un des moyens permettant à l’employeur de se rapprocher d’eux.
Pour une meilleure gestion de l’entreprise, un bon dirigeant est une personne qui se soucie de ses employés en tant que personnes, mais également des actions des partenaires. Il se soucie de leur vie, de leur bonheur et de leur bien-être. Il ne considère pas les gens comme des chiffres ou des marchandises, attribué à un service comme la comptabilité, la trésorerie ou les ressources humaines. Car, il comprend que l’une de ses tâches les plus importantes est d’être prêt à écouter les doutes ou les problèmes.
Le bonheur est synonyme de productivité
Aucune entreprise n’ira loin si elle est dirigée par un chef tyrannique et non par un dirigeant. Les employés qui sont intimidés par leur employeur finissent par quitter leur emploi pour en chercher un qui les fasse se sentir plus utiles, plus calmes et, en fin de compte, plus heureux.
À l’inverse, de mauvaises relations au travail, avec le patron ou avec les collègues, un salaire qui n’est pas proportionnel à la position ou aux responsabilités de chacun au travail, des droits qui semblent être des faveurs aimablement accordées par l’entreprise et des injustices conduisent souvent au stress et à l’épuisement. Dès lors, les risques sont importants tant pour les salariés que pour l’entreprise elle-même qui voit leur performance diminuer à coup sûr !
Le travailleur commence à perdre l’estime de soi et, dans un dialogue avec lui-même, dit des phrases telles que : « Je ne peux plus rien faire pour être valorisé », « peut-être que je ne suis pas fait pour ce travail », « j’ai peur de le dire au patron », etc.
Cette perte de confiance en vous-même en tant qu’employé et en votre patron provoque un mécontentement général, un sentiment de culpabilité. Finalement, la perte de motivation est telle que l’employé ne fera que le minimum requis.
En fin de compte, la gestion de la trésorerie, le business plan, la comptabilité, les parts sociales des associés, les nouveaux projets… Tous ce qui semblent essentiels au bon roulement de l’entreprise sont de moindre importance par rapport à la motivation des salariés. Pour un bon leader, il est conseillé de trouver le juste équilibre pour le bonheur des employés et la bonne marche de l’entreprise.