L’anglais est-il indispensable dans le monde du travail ?

Difficile de nos jours d’espérer une évolution professionnelle importante sans maîtriser une ou plusieurs langues étrangères. Dans le commerce, l’informatique ou le secteur tertiaire au sens large du terme, parler anglais s’avère souvent indispensable et la langue de Shakespeare, plus que toute autre, enrichit fortement un curriculum vitae. 

L’anglais comme langue mondiale

Langue maternelle de près de 400 millions de personnes dans le monde, parlée par 1,5 milliards de gens et sur tous les continents, l’anglais s’est implicitement imposé comme la langue internationale par excellence. Elle est la langue officielle d’une cinquantaine de pays et de très nombreuses relations, qu’elles soient politiques, commerciales ou culturelles, s’établissent en anglais, quand bien même elles impliquent des pays non anglophones. Langue de l’informatique, l’anglais s’est également imposé comme le langage d’internet et représente près de 80 % de son contenu. Des bases de l’informatique aux dernières technologies de communication, du Hardware au Web, du Bluetooth au Big Data en passant par le Deep Learning, tous les champs technologiques sont aux couleurs anglaises. Alors que la communication informatique dépasse toutes les autres et semble partie pour croître toujours plus, il semble inévitable pour les jeunes générations de devoir apprendre l’anglais si elles espèrent se faire une place sur le marché du travail. A l’heure du mondialisme et de la globalisation, les petits commerces eux-mêmes doivent s’adapter et suivre le mouvement. Si toutes les branches professionnelles n’en ont pas la même utilité, rares sont celles qui peuvent se permettre de négliger leur contact à l’international et l’on imagine de moins en moins une entreprise performante sans cadres habilités à dialoguer en anglais. Outre les cadres, cette compétence est de plus en plus exigée chez les débutants, elle constitue en tout cas un bon moyen de les départager.

Perspectives professionnelles

Comme nous l’avons vu, l’anglais est devenue la langue internationale et ne se limite pas qu’aux échanges entre pays anglophones. Les Français ont eux-mêmes la chance de posséder une langue très répandue, notamment en Afrique et dans plusieurs pays du Proche-Orient tels que le Liban, l’Arménie ou la Géorgie. Il va ainsi de soi qu’un français maîtrisant l’anglais, et connaissant donc autant la langue de la diplomatie que celle des affaires, est très bien armé pour des perspectives professionnelles à l’international. Par ailleurs, l’émergence économique de certains pays comme l’Inde ou l’Afrique du Sud, ayant tous deux l’anglais comme langue officielle, suppose le besoin accru, dans les prochaines années, de jeunes générations d’entrepreneurs, de commerciaux ou de développeurs anglophones. Un Français capable de parler anglais couramment représente une ressource plus que précieuse pour des très nombreuses entreprises dans le monde et peut aspirer à des fonctions très importantes par ses aptitudes linguistiques, d’où l’intérêt de renforcer ces dernières, notamment à l’aide de formations spécialisées. Ajouter à cela une maîtrise, même modérée, d’une troisième langue utile telle que le mandarin, le russe, ou l’allemand finira de parfaire des compétences qui ne manqueront pas d’être rapidement reconnues.

L’importance d’une formation poussée

La langue anglaise, même si elle n’est pas la langue la plus difficile à apprendre, nécessite tout de même une maîtrise avancée pour pouvoir être utilisée au mieux. A l’international, il y a peu de place pour l’anglais scolaire. Savoir lire et écrire l’anglais est une bonne base et sera très utile dans de nombreux secteurs ou la communication se fait essentiellement par courriers et mails. En revanche, grimper les échelons d’une société, participer à la mise en oeuvre de grands projets ou négocier d’importants contrats demandera un anglais fluide, quasiment du bilinguisme. Pour atteindre ce niveau, voyager et vivre quelques mois au moins en pays anglophone semble une nécessité, car la langue devra être parlée naturellement et surtout comprise, même dans son utilisation courante, voire dans son argot. Pour de nombreux secteurs, une formation poussée sera également indispensable à l’apprentissage d’un vocabulaire spécifique à des domaines précis de l’économie ou de branches technologiques. Finalement, passer un test d’anglais reconnu vous permettra de faire valoir vos connaissances linguistiques et de prétendre à un poste adapté à votre niveau. Le monde du travail étant par ailleurs un monde d’adversité, surtout en période de chômage structurel élevé, une maîtrise de l’anglais non parfaite mais néanmoins exploitable sera toujours un atout précieux pour vous démarquer de concurrents partageant vos aspirations professionnelles.